Les 3 réflexes à avoir pour l’achat d’un véhicule d’occasion

Publié le : 20/09/2023 20 septembre sept. 09 2023

Les ventes de véhicule d’occasion représentent plus de 5 millions de ventes de véhicules par an, soit 3 fois plus que les véhicules neufs.

Faire le choix d’acheter un véhicule d’occasion peut se révéler judicieux au regard de la perte de valeur non négligeable d’un véhicule neuf au cours de ses premières années. 

Il permet également de limiter les frais d’acquisition.

Se pose alors la question de passer par un professionnel de l’automobile ou un particulier, les deux options présentant chacune leurs avantages et inconvénients. 

Un professionnel présentera davantage de garanties et pourra avoir procédé à une révision complète du véhicule, mais pratiquera des tarifs plus élevés. 

Le particulier proposera souvent son véhicule à un tarif inférieur, lequel pourra être plus facilement négociable mais présentera aussi un risque d’arnaque plus élevé, imposant un certain nombre de contrôles plus rigoureux.

Afin d’éviter les mauvaises affaires, il existe quelques conseils simples à mettre en pratique :
 

1. Déplacez-vous et faites un essai du véhicule 

Ne vous contentez pas des déclarations du vendeur et de quelques photographies déposées sur un site d’annonces en ligne. 

La vente d’un véhicule d’occasion est comparable à une rencontre sur un site en ligne : le vendeur ne fera apparaitre que le meilleur profil de sa voiture. 

Il vous appartiendra de découvrir par vous-même ses défauts et de déterminer quels sont pour vous les imperfections que vous jugerez acceptables. 

Faites également un essai du véhicule et étudiez son comportement sur la route, à l’accélération, au freinage. Passez toutes les vitesses et coupez la radio pour écouter attentivement le bruit du moteur. 

Le moindre bruit qui vous parait suspect mérite de vous y attarder et d’interroger le vendeur. 

Si nécessaire, faites-vous accompagner par un proche ou un professionnel de l’automobile.
 

2. Lisez le passé avec HistoVec

HistoVec est un service public gratuit pour les professionnels et les acheteurs de véhicule d’occasion, basé sur les données officielles du ministère de l’Intérieur. 

Le site offre une connexion aux informations figurant sur la carte grise du véhicule et permet de retrouver les principales informations sur celui-ci : identification, motorisation, couleur, nombre de portes… mais surtout le nombre de propriétaires et la durée de détention du véhicule par ces derniers. 

Depuis 2021 HistoVec propose une innovation utile en cas d’achat d’un véhicule d’occasion : l’utilisateur a désormais accès au kilométrage relevé lors du dernier contrôle technique, mais aussi aux kilométrages enregistrés lors des visites périodiques précédentes.

L’intérêt sera de détecter les éventuelles incohérences et la présence d’un compteur trafiqué. 

Une précision toutefois : seul le titulaire du certificat d’immatriculation dispose d’un accès à ces informations mais il lui est possible de transmettre un lien au futur acquéreur pour lui permettre de les consulter. 

Un refus de la part du vendeur de vous laissez accéder à ces informations doit vous alerter !
 

3. Exigez le contrôle technique !

La vente d’un véhicule d’occasion de plus de 4 ans nécessite que le vendeur vous présente un contrôle technique de moins de six mois. 

Ce dernier est en effet indispensable pour vous permettre de faire établir le certificat d’immatriculation à votre nom. 

Le contrôle technique peut faire apparaitre des défaillances mineures, majeures ou critiques :
  • - Les défaillances critiques rendent impossible la vente d’un véhicule. 
  • - Les défaillances majeures nécessitent des réparations dans un délai de deux mois et imposent un deuxième passage du véhicule au contrôle technique qui fait donc l’objet d’une contre-visite. 
  • - Les défaillances mineures sont des défauts qui nécessitent une réparation mais sans aucune incidence notable sur la sécurité du véhicule ou sur l’environnement. 
Il n’est pas rare que lors d’une vente, le vendeur vous présente uniquement la contre-visite du contrôle technique.

Dans ce cas, exigez du vendeur qu’il vous produise également le contrôle technique initial. 

En effet, des défaillances mineures et majeures peuvent figurer au contrôle-technique défavorable.  

En revanche, la contre-visite effectuée après réparation des défaillances majeures ne fera plus état des défauts mineurs. 

Par conséquent, le document remis suite à la contre-visite vous laissera penser que le contrôle-technique est vierge dans son intégralité, alors même que peuvent subsister des défaillances mineures, dont le coût de réparation peut parfois se révéler très important. 

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